COMMUNIQUE DE PRESSE


Etape 6 de la FIC, Roller Marathon de Dijon : Tamara Llorens et Luca Presti frappent fort
Communiqué du 12/06/2006


Il n’y a pas que le soleil qui a frappé sur l’étape du Roller Marathon de Dijon ce week-end ! L’Argentine Tamara Llorens (Rollerblade World) a imposé sa puissance et sa volonté sur un paquet bien relevé ; un peu plus loin, sa coéquipière Angèle Grandgirard empochait le sprint du peloton. Et l’Italien Luca Presti (MMCmicro Salomon) est parvenu à parachever une échappée fleuve dans la course masculine, et ce devant deux très bons sprinters, Fabio Francolini (Powerslide Racing) et Yann Guyader (Timmerman Powerslide).



Mais avant d’évoquer le marathon international, revenons un instant sur le week-end dijonnais dans son intégralité. Car la particularité du Roller Marathon de Dijon, c’est de parvenir à faire se rencontrer tous les visages du roller, ou presque : des joueurs de RILH et des « streeters » commençaient en effet à s’afférer dès samedi autour des Allées du Parc. On aura ainsi pu croiser Séverine Thomas (PUC/Rollerblade) sur les épreuves de speed contest et de slalom comptant pour le championnat de France et la Coupe du monde, ainsi que Taïg Khris sur la rampe en haut de l’avenue !

Pour les patineurs de vitesse, les « hostilités » commençaient en fait dès samedi avec le fameux contre-la-montre par équipe. Le quintet du RS Dijon Bourgogne a longtemps tenu la corde dans cet exercice très particuliers (cinq patineurs au départ, minimum trois à l’arrivée, tous lâchés sur 8 kilomètres, soit 5 tours de circuit). Mais l’équipe locale s’est faite dépasser dans la toute fin par les grosses écuries, d’abord celle de MAS Rollerblade France (victoire en 12’51, soit près de 37km/h de moyenne), puis celle du Levallois Sporting Club (13’06) et de Brétigny Race Team (13’18).

Après cette première partie de week-end, les patineurs présents purent prendre le temps de passer leur soirée autour des Allées et d’apprécier le cadre très professionnel offert par l’équipe de Thomas Dauvergne : stands et animations locales, carré VIP, concert gratuit et repas offert pour toutes les équipes ayant couru le CLM. Un bel exemple à suivre !


Dimanche grosse journée !

Le lendemain, re belote ! Dès sept heures du matin, le petit village dijonnais de la FIC se réveillait et commençait à grouiller de vie. Les courses loisirs puis Open prirent le relais sur le circuit de deux kilomètres une bonne partie de la journée : le succès est d’ailleurs tellement énorme que l’organisation s’est vue contrainte de refuser des inscriptions à l’Open – limitée à 300 patineurs pour des raisons de sûreté.

Et puis, à 15h30, ce sont les « pros » qui ont pris possession du terrain. Toutes les équipes internationales avaient fait le déplacement pour cette manche de la FIC classée également World Inline Cup Class 1. Sous un soleil de plomb, la bataille s’annonçait âpre, et elle le fut ! Dès le départ du marathon masculin, les attaques fusèrent dans tous les sens. Les principaux teams internationaux, Rollerblade World, Powerslide Racing, MMCmicro Salomon d’abord, voulurent faire exploser le paquet. Ils y parvinrent à la mi-course, quand une échappée d’une dizaine de patineurs se créa : on retrouvait dans celle-ci pratiquement un patineur par team, dont Jorge Botero pour Rollerblade World, Fabio Francolini et Kalon Dobbin pour Powerslide Racing, Yann Guyader pour Timmerman Powerslide ou encore Luca Presti pour MMCmicro Salomon.

Au fil des tours, cette échappée se réduisit à huit patineurs. Et c’est un champion du monde de vitesse, Luca Presti, qui vint régler tous ses adversaires en 1h04, une petite longueur devant son compatriote Fabio Francolini et le Français Yann Guyader. Luca Saggiorato (MMCmicro Salomon) s’adjugeait le sprint du peloton une minute plus tard.

Un marathon féminin très animé

La course des femmes, partie à peine une minute après celle des hommes sur le même circuit, devait s’avérer très animée également. Les plans du team Rollerblade World étaient d’attaquer un maximum pour contrer à l’avance les redoutables sprinteuses du team Luigino MM 70 et les possibles attaques de la Néo-zélandaise Nicole Begg (Salomon Smartskate).

Durant une bonne partie de la course, Angèle Grandgirard et sa coéquipière Tamara Llorens (Rollerblade World) tentèrent de s’extirper du paquet. La plupart du temps, elle furent reprise. Mais leur travail de sape finit par porter ses fruits à deux tours de la fin, quand Llorens contra une énième fois : elle réussit à creuser un écart tout en puissance et sans que personne ne réagisse vraiment. Cinq kilomètres plus tard, elle n’avait pas perdu une once de terrain et pouvait savourer tranquillement sa victoire, la seconde sur la FIC après celle de Lille en 2005 !

Un sprint massif se dessinait un peu plus loin pour l’attribution des places sur le podium. Les coéquipières du team Luigino MM 70 semblaient tenir la corde au centre de la route, mais, bien replacée par ses coéquipières, Angèle Grandgirard parvint à les doubler toutes sur la partie gauche et à aller chercher la seconde place devant Simona Di Eugenio (Luigion MM 70) et Laura Lardani (Rollerblade World). Coup double donc pour la meilleure équipe féminine en 2005 et dans les classements provisoires actuels. A noter enfin qu’Angèle Grandgirard est allé chercher la victoire le jour précédent le Roller Marathon de Dijon dans un autre marathon, celui de Sursee en Suisse (classé WIC Class 1 et SIC).

Etape 6 de la FIC : Roller Marathon de Dijon
Tamara Llorens et Luca Presti frappent fort

Il n’y a pas que le soleil qui a frappé sur l’étape du Roller Marathon de Dijon ce week-end ! L’Argentine Tamara Llorens (Rollerblade World) a imposé sa puissance et sa volonté sur un paquet bien relevé ; un peu plus loin, sa coéquipière Angèle Grandgirard empochait le sprint du peloton. Et l’Italien Luca Presti (MMCmicro Salomon) est parvenu à parachever une échappée fleuve dans la course masculine, et ce devant deux très bons sprinters, Fabio Francolini (Powerslide Racing) et Yann Guyader (Timmerman Powerslide).

Mais avant d’évoquer le marathon international, revenons un instant sur le week-end dijonnais dans son intégralité. Car la particularité du Roller Marathon de Dijon, c’est de parvenir à faire se rencontrer tous les visages du roller, ou presque : des joueurs de RILH et des « streeters » commençaient en effet à s’afférer dès samedi autour des Allées du Parc. On aura ainsi pu croiser Séverine Thomas (PUC/Rollerblade) sur les épreuves de speed contest et de slalom comptant pour le championnat de France et la Coupe du monde, ainsi que Taïg Khris sur la rampe en haut de l’avenue !

Pour les patineurs de vitesse, les « hostilités » commençaient en fait dès samedi avec le fameux contre-la-montre par équipe. Le quintet du RS Dijon Bourgogne a longtemps tenu la corde dans cet exercice très particuliers (cinq patineurs au départ, minimum trois à l’arrivée, tous lâchés sur 8 kilomètres, soit 5 tours de circuit). Mais l’équipe locale s’est faite dépasser dans la toute fin par les grosses écuries, d’abord celle de MAS Rollerblade France (victoire en 12’51, soit près de 37km/h de moyenne), puis celle du Levallois Sporting Club (13’06) et de Brétigny Race Team (13’18).

Après cette première partie de week-end, les patineurs présents purent prendre le temps de passer leur soirée autour des Allées et d’apprécier le cadre très professionnel offert par l’équipe de Thomas Dauvergne : stands et animations locales, carré VIP, concert gratuit et repas offert pour toutes les équipes ayant couru le CLM. Un bel exemple à suivre !


Dimanche grosse journée !

Le lendemain, re belote ! Dès sept heures du matin, le petit village dijonnais de la FIC se réveillait et commençait à grouiller de vie. Les courses loisirs puis Open prirent le relais sur le circuit de deux kilomètres une bonne partie de la journée : le succès est d’ailleurs tellement énorme que l’organisation s’est vue contrainte de refuser des inscriptions à l’Open – limitée à 300 patineurs pour des raisons de sûreté.

Et puis, à 15h30, ce sont les « pros » qui ont pris possession du terrain. Toutes les équipes internationales avaient fait le déplacement pour cette manche de la FIC classée également World Inline Cup Class 1. Sous un soleil de plomb, la bataille s’annonçait âpre, et elle le fut ! Dès le départ du marathon masculin, les attaques fusèrent dans tous les sens. Les principaux teams internationaux, Rollerblade World, Powerslide Racing, MMCmicro Salomon d’abord, voulurent faire exploser le paquet. Ils y parvinrent à la mi-course, quand une échappée d’une dizaine de patineurs se créa : on retrouvait dans celle-ci pratiquement un patineur par team, dont Jorge Botero pour Rollerblade World, Fabio Francolini et Kalon Dobbin pour Powerslide Racing, Yann Guyader pour Timmerman Powerslide ou encore Luca Presti pour MMCmicro Salomon.

Au fil des tours, cette échappée se réduisit à huit patineurs. Et c’est un champion du monde de vitesse, Luca Presti, qui vint régler tous ses adversaires en 1h04, une petite longueur devant son compatriote Fabio Francolini et le Français Yann Guyader. Luca Saggiorato (MMCmicro Salomon) s’adjugeait le sprint du peloton une minute plus tard.

Un marathon féminin très animé

La course des femmes, partie à peine une minute après celle des hommes sur le même circuit, devait s’avérer très animée également. Les plans du team Rollerblade World étaient d’attaquer un maximum pour contrer à l’avance les redoutables sprinteuses du team Luigino MM 70 et les possibles attaques de la Néo-zélandaise Nicole Begg (Salomon Smartskate).

Durant une bonne partie de la course, Angèle Grandgirard et sa coéquipière Tamara Llorens (Rollerblade World) tentèrent de s’extirper du paquet. La plupart du temps, elle furent reprise. Mais leur travail de sape finit par porter ses fruits à deux tours de la fin, quand Llorens contra une énième fois : elle réussit à creuser un écart tout en puissance et sans que personne ne réagisse vraiment. Cinq kilomètres plus tard, elle n’avait pas perdu une once de terrain et pouvait savourer tranquillement sa victoire, la seconde sur la FIC après celle de Lille en 2005 !

Un sprint massif se dessinait un peu plus loin pour l’attribution des places sur le podium. Les coéquipières du team Luigino MM 70 semblaient tenir la corde au centre de la route, mais, bien replacée par ses coéquipières, Angèle Grandgirard parvint à les doubler toutes sur la partie gauche et à aller chercher la seconde place devant Simona Di Eugenio (Luigion MM 70) et Laura Lardani (Rollerblade World). Coup double donc pour la meilleure équipe féminine en 2005 et dans les classements provisoires actuels. A noter enfin qu’Angèle Grandgirard est allé chercher la victoire le jour précédent le Roller Marathon de Dijon dans un autre marathon, celui de Sursee en Suisse (classé WIC Class 1 et SIC).

V. E.