COMMUNIQUE DE PRESSE
FIC étape 8 : un de chute pour Guyader à la Trans’roller
Communiqué du 18/09/2007
Yann Guyader (Team Matter) s’est positionné très favorablement dans la perspective de la victoire finale en French Inline Cup : le Nantais, en prenant la victoire à Mouthe ce dimanche, a marqué plus de points que ses principaux rivaux, et notamment que le leader actuel, Matthieu Boher (RPM Poli). Le record de l’épreuve a par ailleurs été battu, et ce n’est pas une surprise : la course s’est courue sur des chapeaux de roue, les différents teams multipliant les attaques et les relances !
10h30, un ciel d’un bleu parfait et des températures presque estivales : la septième édition de la Trans’roller ne pouvait débuter sous de meilleurs hospices. Derrières les barrières, plus de 1000 patineurs en tout, Marathons et Opens confondus, prêts à s’élancer pour l’étape chérie de la French Inline Cup. Et dans les starting blocks, les quatre prétendants au maillot jaune de la FIC 2007 : Matthieu Boher, qui le tenait sur ses épaules, et ses trois poursuivants directs, Julien Levrard (Levallois Sporting Club), Julien Sourisseau (Sarthe.Loops Racing) et Yann Guyader (Team Matter). Aucun autre alternative pour chacun d’eux, si ce n’est la victoire… Marquer le maximum de points à Mouthe et engranger la première place signifiait en effet, pour ainsi dire, une victoire définitive dans la série française des marathons !
Ce que Richard Deniaud et Sébastien Babault (RPM Poli) avaient d’ailleurs bien calculé : leur mission était de faire travailler les équipes concurrentes et les rivaux de leur leader, Matthieu Boher. Dès la sortie de Pontarlier, les deux nommés partaient à la charge, emmenant dans leurs roulettes les « verts » du Team Matter, Thomas Boucher et Ewen Fernandez, les « bleus » du LSC (Vincent Esnault) et du team suisse Fila IXS et les desperados du Team Renard, notamment le vaillant Sébastien Henry.
Cette tactique offensive finit par payer à la sortie du Chaudron : Richard Deniaud, le bouillonnant attaquant de cette Trans’roller 2007, s’entichait d’Ewen Fernadez pour un périple de dix kilomètres à travers les forêts et les dénivelés du Haut Jura. A l’arrière, le paquet temporisait quelque peu et laissait filer trente secondes. Les deux échappés parvenaient encore en avance en haut de la côte du Brey – alors que plus loin, le peloton explosait - et semblaient filer « tranquillement » vers Mouthe. Mais leurs deux leaders, Matthieu Boher et Yann Guyader, restés derrière, avaient chacun impérativement besoin de la victoire. Le duo d’ouverture se relevait donc quelque peu et, au bout du compte, le premier paquet revenait sur eux à six kilomètres du but. En définitive, tout restait à faire !
Deniaud appuie sur l’accélérateur
Richard Deniaud sachant Yann Guyader plus fort et mieux armé que Matthieu Boher pour le sprint final, continuait à saisir chaque opportunité pour remettre un coup d’accélérateur et obliger la garde verte du Team Matter à faire des efforts. Mais rien n’y fit : au tournant de la rue du Moutat, Ewen Fernandez avait repris le commandement du paquet, avec dans sa roue son leader, et Thomas Boucher en protection. Et au bout de la Grande Rue, là où l’arrivée se jugeait, Yann Guyader passait la ligne en vainqueur dans le temps canon de 55’13, Thomas Boucher prenant la deuxième place et quelques points précieux au troisième, Matthieu Boher.
Au décompte des victoires, Yann Guyader reste largement en tête (trois contre une), mais surtout, lui et Matthieu Boher éliminent leurs deux autres concurrents dans la course au maillot jaune, Julien Sourisseau et Julien Levrard, arrivés trop loin dans le sprint.
Begg intraitable
Côté féminin, l’enjeu était presque identique, du moins pour Anne-Sophie Petitprez (ASEB, leader actuelle) et Laetitia Le Bihan (RPM Poli, sa seconde) : l’une ou l’autre gagnait à Mouthe et la victoire finale de la FIC lui échouait presque définitivement dans les poches. Un enjeu presque identique, à une différence près : la présence de Nicole Begg (Ssanyongg Jesa Bont), la star montante des marathons internationaux ! La Néo-zélandaise faisait tellement figure d’épouvantail qu’elle ne cacha pas longtemps son jeu…
A chaque relais de Nicole Begg, le peloton tremblait. Il finit par craqueler à la mi-course, Nicole Begg emmenant dans son sillage Laetitia Le Bihan, Jessica Gaudesaboos (Cado Motus) et Chrystelle Bouchet (ASTA de Nantes). Mais la « Kiwi » se montra intraitable, décramponnant encore ses trois acolytes et finissant largement seule au bout des 34 kilomètres, en 1h04’20. Laetita Le Bihan empochait le gain de la deuxième place à près d’une minute, reléguant sa concurrente directe Anne-Sophie Petitprez à la cinquième place chez les Elites. Dans cette catégorie, tout va finalement se jouer dans quinze jours aux Herbiers !
Petit aparté à propos de Chrystelle Bouchet : l’inoxydable Nantaise s’est arrogé la quatrième place de l’épreuve au scratch dans le même temps que la mondialiste Laetitia Le Bihan, et repoussant ses adversaires de la catégorie Nationale à cinq minutes tout de même !
Vincent Esnault.
10h30, un ciel d’un bleu parfait et des températures presque estivales : la septième édition de la Trans’roller ne pouvait débuter sous de meilleurs hospices. Derrières les barrières, plus de 1000 patineurs en tout, Marathons et Opens confondus, prêts à s’élancer pour l’étape chérie de la French Inline Cup. Et dans les starting blocks, les quatre prétendants au maillot jaune de la FIC 2007 : Matthieu Boher, qui le tenait sur ses épaules, et ses trois poursuivants directs, Julien Levrard (Levallois Sporting Club), Julien Sourisseau (Sarthe.Loops Racing) et Yann Guyader (Team Matter). Aucun autre alternative pour chacun d’eux, si ce n’est la victoire… Marquer le maximum de points à Mouthe et engranger la première place signifiait en effet, pour ainsi dire, une victoire définitive dans la série française des marathons !
Ce que Richard Deniaud et Sébastien Babault (RPM Poli) avaient d’ailleurs bien calculé : leur mission était de faire travailler les équipes concurrentes et les rivaux de leur leader, Matthieu Boher. Dès la sortie de Pontarlier, les deux nommés partaient à la charge, emmenant dans leurs roulettes les « verts » du Team Matter, Thomas Boucher et Ewen Fernandez, les « bleus » du LSC (Vincent Esnault) et du team suisse Fila IXS et les desperados du Team Renard, notamment le vaillant Sébastien Henry.
Cette tactique offensive finit par payer à la sortie du Chaudron : Richard Deniaud, le bouillonnant attaquant de cette Trans’roller 2007, s’entichait d’Ewen Fernadez pour un périple de dix kilomètres à travers les forêts et les dénivelés du Haut Jura. A l’arrière, le paquet temporisait quelque peu et laissait filer trente secondes. Les deux échappés parvenaient encore en avance en haut de la côte du Brey – alors que plus loin, le peloton explosait - et semblaient filer « tranquillement » vers Mouthe. Mais leurs deux leaders, Matthieu Boher et Yann Guyader, restés derrière, avaient chacun impérativement besoin de la victoire. Le duo d’ouverture se relevait donc quelque peu et, au bout du compte, le premier paquet revenait sur eux à six kilomètres du but. En définitive, tout restait à faire !
Deniaud appuie sur l’accélérateur
Richard Deniaud sachant Yann Guyader plus fort et mieux armé que Matthieu Boher pour le sprint final, continuait à saisir chaque opportunité pour remettre un coup d’accélérateur et obliger la garde verte du Team Matter à faire des efforts. Mais rien n’y fit : au tournant de la rue du Moutat, Ewen Fernandez avait repris le commandement du paquet, avec dans sa roue son leader, et Thomas Boucher en protection. Et au bout de la Grande Rue, là où l’arrivée se jugeait, Yann Guyader passait la ligne en vainqueur dans le temps canon de 55’13, Thomas Boucher prenant la deuxième place et quelques points précieux au troisième, Matthieu Boher.
Au décompte des victoires, Yann Guyader reste largement en tête (trois contre une), mais surtout, lui et Matthieu Boher éliminent leurs deux autres concurrents dans la course au maillot jaune, Julien Sourisseau et Julien Levrard, arrivés trop loin dans le sprint.
Begg intraitable
Côté féminin, l’enjeu était presque identique, du moins pour Anne-Sophie Petitprez (ASEB, leader actuelle) et Laetitia Le Bihan (RPM Poli, sa seconde) : l’une ou l’autre gagnait à Mouthe et la victoire finale de la FIC lui échouait presque définitivement dans les poches. Un enjeu presque identique, à une différence près : la présence de Nicole Begg (Ssanyongg Jesa Bont), la star montante des marathons internationaux ! La Néo-zélandaise faisait tellement figure d’épouvantail qu’elle ne cacha pas longtemps son jeu…
A chaque relais de Nicole Begg, le peloton tremblait. Il finit par craqueler à la mi-course, Nicole Begg emmenant dans son sillage Laetitia Le Bihan, Jessica Gaudesaboos (Cado Motus) et Chrystelle Bouchet (ASTA de Nantes). Mais la « Kiwi » se montra intraitable, décramponnant encore ses trois acolytes et finissant largement seule au bout des 34 kilomètres, en 1h04’20. Laetita Le Bihan empochait le gain de la deuxième place à près d’une minute, reléguant sa concurrente directe Anne-Sophie Petitprez à la cinquième place chez les Elites. Dans cette catégorie, tout va finalement se jouer dans quinze jours aux Herbiers !
Petit aparté à propos de Chrystelle Bouchet : l’inoxydable Nantaise s’est arrogé la quatrième place de l’épreuve au scratch dans le même temps que la mondialiste Laetitia Le Bihan, et repoussant ses adversaires de la catégorie Nationale à cinq minutes tout de même !
Vincent Esnault.
