COMMUNIQUE DE PRESSE
Championnats du monde 2002 d'Ostende : les résultats des autres nations.
Communiqué du 04/09/2002
32 titres de champion du monde ont été décernés durant les cinq jours de ces championnats, et autant de médailles d'argent et de bronze. Une grosse partie de ces récompenses est tombée dans l'escarcelle des nations majeures du roller que sont la Colombie, les USA et l'Italie. Le reste s'est dispersé entre d'autres pays européens, américains ou asiatiques. Revue de détail.
Dans les catégories de Juniors, la moisson 2002 aura été particulièrement bonne pour la Colombie et les USA. Les Colombiens, pour qui les championnats du monde restent le point d'orgue de la saison, ont gagné des courses sur toutes les distances, du 300 mètres chrono au marathon, grâce notamment aux Juniors dames : Martinez, Bonet ou Baena sont peut-être les stars féminines de demain. Les USA à l'inverse ont dû faire confiance à leurs hommes; en effet, la grande favorite du camp US, Kimberly Derrick, est passée complètement à travers sont tournoi (alors que l'année dernière, en première année, elle avait décroché trois titres). La relève fut donc assurée par le duo Allmond-Mantilla : les deux garçons ont réussi à se partager trois titres aussi bien sur des courses courtes (ils font premier et deuxième sur 500 et 1000 mètres) que sur longue distance (Mantilla est devenu champion du monde du marathon).
Mais les courses ont été très disputées en général chez les Juniors et d'autres concurrents sont parvenus à tirer leur épingle du jeu. La grande star coréenne Kuck est repartie de Belgique avec deux médailles d'or acquises dans des courses de fond : elle symbolise à elle seule l'énorme travail fournit par toute une sélection pour amener ses patineurs au plus haut niveau. Chez les garçons, on attendait Shaun Thompson… et il n'a pas déçu. Le jeune Australien, qui patine déjà avec l'élite mondiale sur les marathons, avait souligné en rouge ce rendez-vous d'Ostende, sur "sa" piste (celle sur laquelle il s'entraîne toute l'année avec son team Bont). Il est reparti avec deux titres et deux médailles d'argent. D'autres délégations, comme celles de l'Italie, du Chili, de Taïwan ou de l'Argentine, ont également prouvé qu'elles étaient à la hauteur de l'événement soit en montant sur le podium, soit en contrariant les favoris.
Dans les catégories de Seniors, les spécialistes ont montré qu'on pouvait compter sur eux. Notamment les Transalpins Gregorio Duggento et Valentina Belloni sur courtes distances : Duggento, tout en puissance, a arraché un maillot et un nouveau record du monde du 300 mètres chrono (en 24'7) tandis que Belloni touchait l'or sur le 300 et sur le 500. Les accessits du sprint ont été distribués chez les dames à Andréa Gonzales (Argentine) ou Theresa Cliff (USA) et chez les hommes à Kalon Dobbin (Nouvelle-Zélande) et bien sûr Pascal Briand (France), superbe champion du monde du 500 mètres.
Ce sont encore les spécialistes qui ont tenu le haut du pavé dans les courses de fond. Chez les femmes, l'Espagnole Sheila Herrero et les Américaines Theresa Cliff (très polyvalente de fait) et Jessica Smith sont chacune reparties de la piste de Zandvoorde avec un ou deux maillot (le relais US ayant gagné le 5 km par équipe). Chez les hommes, les Colombiens ont fait honneur à leur maillot. Diego Rosero a illuminé de toute sa classe les courses points et points-élimination. Ses compatriotes Jorge Botéro et Juan Carlos Bétancur ont complété le tableau de chasse de leur délégation en trustant les deux premières places du marathon. Les Italiens Luca Presti et Pier Davide Romani se sont montrés redoutables en début de championnat et sur le marathon, devenant notamment champions du monde par équipe du relais 10 km.
En conclusion, que doit-on retenir de ces championnats du monde? Des confirmations et de bonnes surprises. Dans la colonne des confirmations, comment ne pas évoquer celles des deux stars américaines Theresa Cliff et Chad Hedrick? La première nommée est désormais la détentrice d'une collection de 25 maillots de championne du monde après celui remporté lors du marathon. Et son homologue masculin continue à affoler les statistiques. Auteur d'un début de tournoi "médiocre" pour son niveau, Chad a tout simplement ajouté les deux titres qui lui manquaient en fin de semaine (sur le 1000 mètres et le 20 km élimination) : le voilà désormais l'heureux propriétaire de 50 maillots de champion du monde ! L'avenir nous dira s'il décide de s'engager dans un nouveau challenge ou s'il estime qu'il a encore quelque chose à prouver dans le roller. Dans la colonne des bonnes surprises enfin, nous avons eu la confirmation que le roller s'ouvre sur d'autres pays. Comme le démontre les excellentes prestations des Coréens (médailles pour les féminines Kuck et Woo et pour le garçon Son chez les Juniors, échappées de Min chez les Seniors hommes) ou des Taiwanais : leurs comportement d'attaquants a souvent mis en alerte le public et dérouté certains de leurs concurrents. L'Europe de l'Est pointe également le bout de son nez : le Junior Markic (Slovénie) s'est qualifié pour la finale des 1000 mètres. Tout comme l'Inde, qui présente désormais des compétiteurs capables de soutenir le rythme d'un peloton. Et plus ces nations seront fortes, plus le roller sera fort. Vérification en 2003 en Chine !
Vincent Esnault
Dans les catégories de Juniors, la moisson 2002 aura été particulièrement bonne pour la Colombie et les USA. Les Colombiens, pour qui les championnats du monde restent le point d'orgue de la saison, ont gagné des courses sur toutes les distances, du 300 mètres chrono au marathon, grâce notamment aux Juniors dames : Martinez, Bonet ou Baena sont peut-être les stars féminines de demain. Les USA à l'inverse ont dû faire confiance à leurs hommes; en effet, la grande favorite du camp US, Kimberly Derrick, est passée complètement à travers sont tournoi (alors que l'année dernière, en première année, elle avait décroché trois titres). La relève fut donc assurée par le duo Allmond-Mantilla : les deux garçons ont réussi à se partager trois titres aussi bien sur des courses courtes (ils font premier et deuxième sur 500 et 1000 mètres) que sur longue distance (Mantilla est devenu champion du monde du marathon).
Mais les courses ont été très disputées en général chez les Juniors et d'autres concurrents sont parvenus à tirer leur épingle du jeu. La grande star coréenne Kuck est repartie de Belgique avec deux médailles d'or acquises dans des courses de fond : elle symbolise à elle seule l'énorme travail fournit par toute une sélection pour amener ses patineurs au plus haut niveau. Chez les garçons, on attendait Shaun Thompson… et il n'a pas déçu. Le jeune Australien, qui patine déjà avec l'élite mondiale sur les marathons, avait souligné en rouge ce rendez-vous d'Ostende, sur "sa" piste (celle sur laquelle il s'entraîne toute l'année avec son team Bont). Il est reparti avec deux titres et deux médailles d'argent. D'autres délégations, comme celles de l'Italie, du Chili, de Taïwan ou de l'Argentine, ont également prouvé qu'elles étaient à la hauteur de l'événement soit en montant sur le podium, soit en contrariant les favoris.
Dans les catégories de Seniors, les spécialistes ont montré qu'on pouvait compter sur eux. Notamment les Transalpins Gregorio Duggento et Valentina Belloni sur courtes distances : Duggento, tout en puissance, a arraché un maillot et un nouveau record du monde du 300 mètres chrono (en 24'7) tandis que Belloni touchait l'or sur le 300 et sur le 500. Les accessits du sprint ont été distribués chez les dames à Andréa Gonzales (Argentine) ou Theresa Cliff (USA) et chez les hommes à Kalon Dobbin (Nouvelle-Zélande) et bien sûr Pascal Briand (France), superbe champion du monde du 500 mètres.
Ce sont encore les spécialistes qui ont tenu le haut du pavé dans les courses de fond. Chez les femmes, l'Espagnole Sheila Herrero et les Américaines Theresa Cliff (très polyvalente de fait) et Jessica Smith sont chacune reparties de la piste de Zandvoorde avec un ou deux maillot (le relais US ayant gagné le 5 km par équipe). Chez les hommes, les Colombiens ont fait honneur à leur maillot. Diego Rosero a illuminé de toute sa classe les courses points et points-élimination. Ses compatriotes Jorge Botéro et Juan Carlos Bétancur ont complété le tableau de chasse de leur délégation en trustant les deux premières places du marathon. Les Italiens Luca Presti et Pier Davide Romani se sont montrés redoutables en début de championnat et sur le marathon, devenant notamment champions du monde par équipe du relais 10 km.
En conclusion, que doit-on retenir de ces championnats du monde? Des confirmations et de bonnes surprises. Dans la colonne des confirmations, comment ne pas évoquer celles des deux stars américaines Theresa Cliff et Chad Hedrick? La première nommée est désormais la détentrice d'une collection de 25 maillots de championne du monde après celui remporté lors du marathon. Et son homologue masculin continue à affoler les statistiques. Auteur d'un début de tournoi "médiocre" pour son niveau, Chad a tout simplement ajouté les deux titres qui lui manquaient en fin de semaine (sur le 1000 mètres et le 20 km élimination) : le voilà désormais l'heureux propriétaire de 50 maillots de champion du monde ! L'avenir nous dira s'il décide de s'engager dans un nouveau challenge ou s'il estime qu'il a encore quelque chose à prouver dans le roller. Dans la colonne des bonnes surprises enfin, nous avons eu la confirmation que le roller s'ouvre sur d'autres pays. Comme le démontre les excellentes prestations des Coréens (médailles pour les féminines Kuck et Woo et pour le garçon Son chez les Juniors, échappées de Min chez les Seniors hommes) ou des Taiwanais : leurs comportement d'attaquants a souvent mis en alerte le public et dérouté certains de leurs concurrents. L'Europe de l'Est pointe également le bout de son nez : le Junior Markic (Slovénie) s'est qualifié pour la finale des 1000 mètres. Tout comme l'Inde, qui présente désormais des compétiteurs capables de soutenir le rythme d'un peloton. Et plus ces nations seront fortes, plus le roller sera fort. Vérification en 2003 en Chine !
Vincent Esnault
